27 novembre 2014
Concert : orgue et chant sur les thèmes de Noël à Nantua (Ain)
Communiqué
Samedi 6 décembre 2014 à 15h30 aura lieu en l’abbatiale Saint Michel de Nantua un concert orgue et chant, entrée libre, sur les thèmes de Noël. Ce concert est organisé par l’Association des Amis de l’Orgue de Nantua en coproduction avec la Paroisse St Michel de Nantua. Les interprètes en seront Véronique Rougier, Anne-Noëlle Perret, Sophie Pesnel-Muller et les élèves de la classe d’orgue du Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Oyonnax.
Irène Lespinas, élève de Dominique Bonnetain, professeur de de chant au CRD d’Oyonnax participera à ce concert.
Véronique Rougier est professeur d’orgue au CRD d’Oyonnax et titulaire de l’orgue de Nantua.
Au programme des œuvres de JS Bach, Daquin, Corrette, Dandrieu, Chauvet et Vierne qui mettront en valeur les sonorités originales de l’orgue construit par Nicolas Antoine Lété en 1845 et classé monument historique. Le cadre prestigieux et l’acoustique exceptionnelle de l’abbatiale Saint Michel, site Clunisien, ne manqueront pas de séduire les mélomanes. L’abbatiale sera chauffée.
A l’issue du concert le public pourra se procurer les CD enregistrés sur l’orgue de Nantua : des œuvres de Boëly par Marie-Ange Leurent et Eric Lebrun ainsi que l’intégrale de l’œuvre d’orgue de Schumann par Philippe Lefebvre . Les 2 CD (n°4 et n°8) de Boëly et le livret couleur très détaillé seront en vente au tarif promotionnel de 30€. Pensez à vos cadeaux de Noël !
Affiche : Bernard Grasset. Illustration de l'affiche : sculptures de Jean d'Auferville.
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24 novembre 2014
25... 55... Vertige...
00:37 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anniversaire, temps, passé, présent, inquiétude, blog littéraire de christian cottet-emard, et à part ça, 24 novembre, 1959, années, décennies, vertige
21 novembre 2014
Carnet / Ce qui caractérise la tristesse, c’est qu’elle cherche, flaire, piste. Elle veut trouver.
Elle est comme ces maladies qui rôdent sans se déclarer mais qui cherchent le moment, le lieu, l’organe, au cas où. La maladie veut qu’on lui ouvre la porte. Pour la tristesse, la porte est toujours entrouverte au cas où la maladie voudrait rentrer. Je ne devrais pas parler de la maladie en même temps que de la tristesse car on ne s’intéresse plus qu’à la maladie alors que c’est la tristesse qu’il faut surveiller puisque c’est elle qui verrouille ou qui déverrouille pour la libre circulation de la maladie. Que la maladie circule, à la rigueur, c’est ce qu’elle fait toujours dès la naissance de toute créature, du moment qu’elle ne s’installe pas comme dans un fauteuil où elle prendrait ses aises, grâce à la tristesse qui l’invite.
Contrôler la tristesse, ce n’est pas décider de devenir gai comme un pinson, ce n’est pas « positiver » , ce n’est pas « s’interdire toute pensée négative » , ce n’est pas non plus « s’abandonner à vivre » ainsi que prétend le suggérer un petit auteur bobo à la mode. C’est légèrement plus compliqué que ça, tout de même ! En ce qui me concerne, désolé pour qui lirait ces lignes à la recherche d’une solution, je n’ai rien à vendre comme outil de contrôle de la tristesse.
Je veux juste témoigner du fait que la tristesse est étrange, fluctuante, plastique. Elle est plus facile à définir au singulier que le bonheur et la liberté qu’on ne devrait écrire qu’au pluriel. Le bonheur n’existe pas, mais des bonheurs sont possibles. Il n’est aucune liberté mais quelques libertés peuvent se prendre. Mais dire « des tristesses » au lieu de « la tristesse » n’aboutit qu’à une préciosité, une élégance, un effet de style.
Je me fiche de définir la tristesse (je ne suis pas philosophe et je n’ai jamais rien compris à la philosophie) je voudrais juste la contrôler un peu, l’empêcher d’ouvrir la porte à ces mauvaises fréquentations que sont les maladies.
Je voudrais empêcher la tristesse de me donner envie de sucre avant d’aller me coucher, d’enchaîner trois cigares à la suite alors qu’un seul aura du goût, de rêver de repas de fêtes qui commencent à midi et finissent à minuit, en résumé je voudrais empêcher la tristesse de me donner de drôles d’idées. Je voudrais aussi l’empêcher de me rendre aveugle à ce qui a quand même fonctionné ainsi qu’elle s’y est employée en cette année 2014, une année certes voilée, bâchée, à l’image de son été sombre et muet, mais rachetée par une récente et très heureuse surprise et par un beau voyage.
Je n’en oublie pas pour autant que, malgré les bonnes fortunes et les hasards heureux, la tristesse veille et clignote, une et multiple comme la lanterne des naufrageurs.
Photo © Christian Cottet-Emard
02:16 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : carnet, note, journal, prairie journal, tristesse, écriture de soi, blog littéraire de christian cottet-emard, contrôler la tristesse